Que le diable m’emporte, traduit et préfacé par Hélène Frappat, est un incroyable journal confessionnel. Mary MacLane y fait étalage de ses fantasmes, proclame son génie tout en défendant ses idées philosophiques scandaleuses. Elle y décrit une vie à contre-courant de celle des jeunes filles du début du XXe siècle issues des campagnes américaines. Une œuvre anticonformiste, à la liberté souveraine, aussi sulfureuse que courageuse et qui fit sensation, puisque cent mille exemplaires se sont vendus à sa sortie en 1902.
À lire –
Mary Maclane, Que le diable m’emporte, préfacé par Hélène Frappat, éd. du Sous-sol, 2018