29 janvier 2004. Zeruya Shalev réchappe d’un attentat terroriste perpétré à Jérusalem, dans lequel onze personnes trouvent la mort. Au sortir de longs mois d’immobilisation, elle décide de poursuivre sa route et de ne jamais évoquer cet épisode dans un livre. Plus de dix ans après les faits, la romancière se surprend pourtant à écrire, presque malgré elle, la scène de l’attentat. Ce qui s’est passé quelques heures avant, dans des dizaines de familles comme la sienne. Douleur était né. Roman puissant et non simple autofiction, récit de la souffrance et du manque, ce cinquième livre puise au cœur des thèmes de prédilection – les enfants, le couple, les non-dits – d’une auteure devenue en quelques années l’une des figures majeures de la littérature israélienne.
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Zeruya Shalev, Douleur, trad. de l’hébreu par Laurence Sendrowicz, Gallimard, 2017.
Le Festival Lettres d’Israël est proposé par le service culturel de l’ambassade d’Israël en France.