Poétiques de résistance : Puissance(s) de la Forêt ·  Poétiques de résistance : Puissance(s) de la Forêt · 
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tarif : 0 € — adhérent : 0 €
Rencontre & lecture
samedi 29 septembre 2018

Poétiques de résistance : Puissance(s) de la Forêt

Soirée coordonnée par Sylvie Glissant & Denetem Touam Bona
Avec Rocé, Hawad, J-C. Goddard, Christophe Rulhes, Dane Belany, Véronique Kanor, Seloua Luste Boulbina, Christiane Vollaire, Philippe Bazin, Patrice Le Namouri & autres invités
Dans le cadre des soirées « Poétiques de résistance », proposées par l’Institut du Tout-Monde.

« Rien n’est Vrai, tout est vivant » (Édouard Glissant).

Vivre poétiquement la forêt, c’est d’abord en ressentir la « puissance ». Puissance du vivant qui s’y manifeste, puissance de peuples et de communautés qui se dressent dans leurs replis sylvestres. Par « forêt », nous entendons moins un écosystème que la poussée indocile du vivant qui, toujours, s’oppose en nous au mouvement courbe de l’humiliation, de la servitude contrainte ou volontaire. La poésie est célébration du cosmos, c’est un grand Oui à la vie, mais c’est justement ce Oui qui nous oblige à dire Non, à témoigner de l’immonde, de la destruction du monde (6e extinction de masse, abolition du droit d’asile, etc.). Le droit à l’opacité (É. Glissant) s’ancre dans le droit de fuite mis en œuvre par les « nègres marrons » et réfugiés : des humain.e.s qui dans leur course folle arrachent leur peau d’esclave pour endosser l’ombre striée des feuillages. Une écologie politique ne peut être que marronne…