Peu après la parution d’Intérieur, description méthodique de son appartement, Thomas Clerc s’est aperçu qu’il avait oublié une pièce : la cave. Il se rend alors dans les sous-sols de son immeuble et découvre, derrière les murs délabrés, un passage secret.
Cave est une descente mentale dans le monde du sexe. Une sorte de brain porn, si le genre existait. Une projection dingue de ce qui se passe dans la tête de l’auteur, un geste littéraire subversif à souhait. Pour le festival Paris en toutes lettres, Thomas Clerc présente une nouvelle performance dans l’écrin idéal à son roman, la « cave » de la Maison de la Poésie.
À lire –
Thomas Clerc, Cave, coll. « L’arbalète », Gallimard, 2021.