// ATTENTION NOUVEL HORAIRE : 19h //
Avec My Mother is a fish, Sarah Murcia fait d’un roman un concert. Le roman c’est Tandis que j’agonise de William Faulkner, texte virtuose aux narrateurs multiples, comme autant de perspectives pour raconter le périple funéraire burlesque et pathétique d’une famille de paysans au fin fond du Mississipi dans les années 1930.
« Faulkner m’a toujours servi de référence, tant en littérature que dans les autres arts. Ce que j’y cherche, c’est l’oscillation entre la sensation de confort et celle du danger. ». De cette farce épique et de ses monologues intérieurs, Sarah Murcia tirera un récit musical pour la scène. Elle sera entourée de la même équipe de musiciens qui l’accompagnait dans Never Mind the Future, relecture de l’album culte des Sex Pistols Never Mind the Bollocks, ainsi que du performeur Mark Tompkins avec qui elle incarnera certains personnages du roman.
Valérie Sigward
À lire – William Faulkner, Tandis que j’agonise, trad. de l’anglais (États-Unis) par Maurice-Edgar Coindreau, Gallimard, 1934, rééd. 1973.
Sarah Murcia : Contrebasse, basse et voix – Mark Tompkins : Voix – Gilles Coronado : Guitare – Olivier Py : Saxophone – Franck Vaillant : Batterie – Benoit Delbecq : Piano & électronique
Conception & musiques : Sarah Murcia – Collaboration artistique : Fanny de Chaillé – Lumières : Luc Jenny – Son : Sylvain Thévenard
Production : Jazz musiques productions – Coproduction : Espace Malraux, scène nationale de Chambéry Savoie ; le Théâtre Molière, scène nationale de Sète et du Bassin de Thau et de la MCB°, scène nationale de Bourges.
Avec le soutien à la résidence de la Dynamo de Banlieues Bleues et du Théâtre de Lorient, Centre Dramatique National.
Avec l’aide à l’écriture d’une œuvre musicale originale du Ministère de la Culture ; l’aide au projet de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île de France – Ministère de la Culture, et avec le soutien de l’Adami, de la Spedidam et du CNV.
Remerciements à Olivier Cadiot, Franck Monnet, Fred Poulet, Régis Salado et au Kolektif Alambik