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tarif : 0 € — adhérent : 0 €
Rencontre
samedi 14 décembre 2013

Présentation de la revue Po&sie

Avec Michel Deguy, Claude Mouchard, Martin Rueff, Hédi Kaddour, Tiphaine Samoyault, Gisèle Berkman, Olivier Apert, Pierre Oster, Laurent Zimmerman, Richard Rand…

Le 14 décembre, c’est notre troisième Entretien « 2013-2014 » ; mais ce sera le coup d’envoi de la série… décalé : la revue Po&sie en tant que telle s’expose et c’est le comité qui prend la parole, chacun pour soi, et chacun dans son rapport avec ce que la revue peut avoir de collectif.

Un regard arrière, ni bilan ni inventaire, mais en « que s’est-il passé ? ».Puis une circonspection d’actualités : annonce des Entretiens à venir (la pensée chinoise avec Anne Cheng ; les Afriques,selon ce que Po&sie en a publié et préparé ; poésie et politique, avec Alain Badiou et Abdellawab Meddeb ; Blumenberg et la poétique pour aujourd’hui ; Eugènio de Signoribus poète italien ; et autres…). Inspection de nos alentours : le nouveau site web, une montée en force de l’Association pour Po&sie avec recrutement d’adhérents. Les invitations à honorer, spécialement la présentation à Paris 7 avec Laurent Zimmerman.

Notre questionnement, pour détourner un incipit mallarméen : comment nous introduire dans notre histoire ; ou de la poétique jetée dans le débat, le combat. Il s’agit d’inquiéter les stéréotypies menaçantes, la puissante installation des clichés « corrects », nos propres routines ou indurations : par exemple s’il y a un ronron des problématiques de la traduction, comment en sortir et par une pratique de relations spéciales suivies avec quelques littératures plutôt qu’échantillonnées et laissées.

Si la poésie concerne « l’habitation terrestre » ou attachement, quel rapprochement radical demande à se resserrer avec l’éco-logie, ou logie du monde-de-la-terre menacé.

Ce qui arrive aux langues, au langage (aux logies) dans le tsunami mondial de la mondialisation, c’est-à-dire de la mutation par novation, tend-il à expulser le « poétique » de son élément langagier, considéré maintenant comme une médiation parmi d’autres (et non plus comme le Milieu immédiat de la pensée – Hegel) ; la « sortie du logos » destine-t-elle bientôt la poésie à son assignation culturelle ? Variante : le harcèlement culturel, est-ce lui qui socialise la poésie (la « sociétalise ») ou est-ce la poésie sans papiers, sans état, qui descend dans le culturel pour trouver un abri, un logis, une raison sociale ?

Michel Deguy