Trois grands prix littéraires italiens, trois héroïnes, trois visions du nazisme et de la Seconde Guerre mondiale.
La fille au Leica, c’est Gerda Taro, la compagne de Robert Capa, libre et lumineuse, qui a fui Leipzig dans les années 30. C’est aussi le portrait d’une génération engagée et d’un monde à deux doigts de sombrer.
La goûteuse d’Hitler nous plonge dans l’intimité de Rosa, recrutée pour protéger le führer de l’empoisonnement. Inspiré de l’histoire vraie de Margot Wölk, ce récit d’une femme ordinaire, ni sympathisante ni opposante, évoque une Allemagne nazie loin des clichés.
Je reste ici sonne comme un cri impérieux de résistance : contre le fascisme, contre le projet de barrage qui submergera la vallée, contre l’injustice des hommes, en un mot contre l’oppresseur.
Helena Janeczek, La fille au Leica, trad. de l’italien par Marguerite Pozzoli, Actes Sud, 2018 (prix Strega 2018).
Rosella Postorino, La goûteuse d’Hitler, trad. de l’italien par Dominique Vittoz, Albin Michel, 2019 (prix Campiello 2018).
Marco Balzano, Je reste ici, trad. de l’italien par Nathalie Bauer, Philippe Rey, 2018 (prix Bagutta 2019).