En l’absence d’Emmanuèle Bernheim ·  En l’absence d’Emmanuèle Bernheim ·  En l’absence d’Emmanuèle Bernheim ·  En l’absence d’Emmanuèle Bernheim · 
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tarif : 0 € — adhérent : 0 €
Rencontre & lecture
lundi 3 juillet 2017

En l’absence d’Emmanuèle Bernheim

Conversations animées par Laure Adler & Thierry Jousse
Avec Marie Darrieussecq, Nathalie Azoulai, Sophie Fillières, Olivier Assayas, Claire Denis, François Ozon (sous réserve), Gérard Wajcman, Stéphane Corréard...
Lectures par Sandrine Dumas, Brigitte Jaques & Marilyne Canto

Emmanuèle Bernheim nous a quittés le 10 mai dernier, et déjà nous ressentons la nécessité de revisiter son œuvre. Six romans, brefs, concis, vifs comme l’éclair, sous influence du cinéma. Celui de l’action et de la vitesse. Elle aimait les films de Robert Aldrich, en particulier Kiss Me Deadly (En quatrième vitesse en français), d’Hitchcock, de Clint Eastwood, de Brian De Palma et la série des Rocky réalisés et interprétés par Sylvester Stallone, un acteur dont elle avait fait le héros d’une nouvelle parue en 2002 chez Gallimard (Stallone). Emmanuèle Bernheim donnait le sentiment d’écrire « en quatrième vitesse », dans l’urgence et avec un style ressemblant à l’Uppercut, figure classique de la boxe, un sport qu’elle avait pratiqué. Comme si l’écriture était le seul moyen de canaliser sa violence intérieure. Du coup la relation entre les hommes et les femmes, qui est au cœur de son projet romanesque, est soumise à dure épreuve, au fer rouge du désir et de la fusion amoureuse (Un couple, Sa femme, prix Médicis en 1993, ou Vendredi soir). Dans Tout s’est bien passé, son dernier livre paru en 2013, elle racontait comment elle avait aidé son père à mourir. Un récit haletant et bouleversant.