L’estonien Johann et l’indien Hanumân, compagnons d’infortune, survivent comme ils peuvent dans un camp de réfugié au Danemark. Entre les magouilles, les petites et grandes indignités, les humiliations et les mensonges, se dessine jusqu’au rire une carte sensible de ces zones transitoires où pataugent et se mêlent l’absurde, les espoirs et les peurs de milliers de laissés-pour-compte.
Né en 1971 en Estonie, Andreï Ivanov est un écrivain russophone apatride. Pour écrire Le Voyage de Hanumân, il s’est inspiré de sa propre expérience : émigré clandestin, il a vécu plusieurs années au Danemark dans des camps de la Croix-Rouge. Il a ensuite fait une thèse sur les romans de jeunesse de Nabokov et enseigne désormais la littérature à l’université de Tallinn.
Dans le cadre des 70 ans du CNL.
Le Centre national du livre, premier partenaire du livre depuis 70 ans.
© Lucie Eple
Andreï Ivanov, Le Voyage de Hanumân, trad. du russe (Estonie) par Hélène Henry, le Tripode, 2016.