Au début du livre, il y a une carte. Elle répertorie les lieux qu’Alain Mabanckou a visités et les personnes qu’il y a rencontrées, célèbres ou anonymes. À travers ces voyages naît le portrait d’une langue, la langue française, partagée, aimée, célébrée ici par l’auteur – né en République du Congo, enseignant aux États-Unis et récemment élu au Collège de France –, qui n’a cessé de voyager et de « prêter l’oreille à la rumeur du monde ».
« Je considère les rencontres insolites, les lieux, les voyages, les auteurs et l’écriture comme un moyen de féconder un humanisme où l’imaginaire serait aussi bariolé que l’arc-en-ciel et nous pousserait à nous remettre en question », explique-t-il en introduction.
Un livre à dévorer, un langage à écouter, pour donner sens à notre monde.
Dans le cadre des 70 ans du CNL.
Le Centre national du livre, premier partenaire du livre depuis 70 ans.
©J.F. Paga-Grasset
Alain Mabanckou, Le Monde est mon langage, Grasset, 2016.