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Rencontre
jeudi 16 avril 2015

Tandem Paris-London : Howard Jacobson

Le titre de l’ouvrage le plus récent du romancier britannique Howard Jacobson est composé d’une simple lettre : J . Au fil des pages, la dixième lettre de l’alphabet s’avère lourde de portée symbolique : la prononcer met en danger celui qui s’y aventure… C’est ainsi que la liberté d’expression, dans ce pays imaginaire, a été entravée à la suite d’un massacre dont il est interdit d’évoquer la mémoire. Ce massacre, la lettre « J » en est le nom : J comme Juifs.

On pense, bien sûr, à Philip Roth. Mais cette comparaison ne rend pas justice à l’originalité de l’œuvre de Howard Jacobson. Chez lui, nulle tentation de créer des sosies de lui-même, il s’intéresse surtout à la place qu’occupe toute minorité dans l’espace majoritaire. « Howard Jacobson pousse un cran plus loin une angoisse très actuelle sur l’avenir d’une certaine minorité en Europe, » constate, dans cet esprit, Nicolas Weill dans le Monde. Une minorité dont la majorité, dans le roman, ne saurait se passer, dans la mesure où cette dernière a bâti sa propre identité sur l’existence de la première…

Howard Jacobson a obtenu, en 2010, le Man Booker Prize, pour La Question Finkler.

À lire

Howard Jacobson, J, Calmann-Lévy, 2015.