On peut être hanté par le souvenir des événements terribles qu’on a vécus dans une ville ; on peut construire une œuvre autour du rapport épidermique qu’on entretient avec elle ; on peut aussi être soudainement happé par un paysage que l’œuvre ignorait jusque-là… Deux écrivains au parcours très différents entretiennent avec le Liban des rapports passionnés. Qu’il s’agisse d’Oliver Rohe, né à Beyrouth en 1972, ou de Pierre Parlant qui vient de faire paraître Qarantina, ils ont en commun d’être requis par les dix-sept années de guerre.
La romancière libanaise Hyam Yared dira ce que font à sa ville, les regards du poète, du romancier et de l’écrivain.
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Oliver Rohe, Un peuple en petit, Gallimard, 2009.
Hyam Yared, Tout est halluciné, Fayard, 2016.
Pierre Parlant, Qarantina, éd. cipM, coll. « Le Refuge en Méditerranée », 2016.