« Otage des deux prisons ». Voix de Syrie : lectures, musiques ·  « Otage des deux prisons ». Voix de Syrie : lectures, musiques · 
« Otage des deux prisons ». Voix de Syrie : lectures, musiques ·  « Otage des deux prisons ». Voix de Syrie : lectures, musiques · 
« Otage des deux prisons ». Voix de Syrie : lectures, musiques ·  « Otage des deux prisons ». Voix de Syrie : lectures, musiques · 
tarif : 0 € — adhérent : 0 €
Lecture musicale
dimanche 17 décembre 2017

« Otage des deux prisons ». Voix de Syrie : lectures, musiques

Conception : Golan Haji & Hala Mohammad
Avec la présence de Hazem Al Azmah, Ahmad Basha & Omar Youssef Souleimane
Lectures : Darina Al Joundi, Reem Ali, Wissam Arbach, May Skaf
Musiques : Naïssam Jalal & Miço Kendeş

Cette lecture est un voyage dans la poésie syrienne et son histoire. Y participeront des poètes syriens, ainsi que des comédiens qui feront entendre les textes dans les deux langues. Le voyage commence avec le poète classique Al Maarri, qui se disait « otage de deux prisons », il s’achève avec Fadwa Souleimane, autre « otage des deux prisons », poétesse révolutionnaire en exil à Paris, décédée cette année.

En quatre parties, on tentera de rendre compte de la diversité de la poésie syrienne, du début du vingtième siècle au début du XXIe. L’ensemble sera ponctué de musiques et de chansons du patrimoine syrien, avec ses langues et ses régions différentes.

Sur une proposition de Catherine Coquio et Nisrine Al Zahre, co-organisatrices du cycle « Syrie, à la recherche d’un monde », que clôt cette lecture à la Maison de la Poésie.

En partenariat avec la revue Po&sie et l’Université Paris-Diderot.

Remerciements chaleureux à Mahmoud el Hajj.

________________________

Les revirements du temps nous briseront comme du verre,

Mais du verre que l’on ne pourra pas refondre

                                                                     Abul-Alâ Al Maari

Toi la mort,

Haillons sur de robustes épaules ;

Toi, gomme tremblante, rubis mal fixé sur l’anneau ;

Toi qui te dilapides parmi les surnoms,

Comme si un lévrier te traînait, haletant,

Comme si ta mémoire se manifestait, chats jetés des balcons,

Toi la mort,

Toi, noyé vers lequel se tendent toutes les mains,

Cesse un peu tes lancinantes questions.

                                                    Salim Barakat