La poésie de Michaël Batalla est une quête de l’invention ayant pour méthode l’observation des « lieux » – qu’il s’agisse de paysages, d’objets d’architecture ou de localités plus intérieures. Un centre de rétention, un boulevard parisien, un arbre picard, un îlot antillais, figurent parmi la multitude de ces lieux que Poésie possible donne à voir dans une grande variété d’approches formelles.
À propos de son livre, l’auteur dit : « Poésie possible est une poésie (plus exactement, le récit de son commencement). Elle est aussi un rassemblement. Une mise en ordre de marche d’éléments épars, dispersés par le temps, secrètement cohérents. Elle s’occupe de ce qu’elle regarde avec les outils poétiques qui lui ont été transmis, les bricolant un peu au besoin ; creusant amicalement – comme une étrangère intriguée – dans la langue générale. »
Michaël Batalla, Poésie possible, éd. NOUS, 2015.