Atiq Rahimi – La Ballade du calame. Portrait intime ·  Atiq Rahimi – La Ballade du calame. Portrait intime · 
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tarif : 0 € — adhérent : 0 €
Performance
jeudi 3 septembre 2015

Atiq Rahimi – La Ballade du calame. Portrait intime

Atiq Rahimi – La Ballade du calame. Portrait intime

Dans le cadre de Yia Art Fair #5, salon international d’art contemporain

Et avec le réseau Marais Culture +

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Atiq Rahimi – performance autour de La Ballade du calame. Portrait intime – le 10/10 à 19 h
 
Lecture par Atiq Rahimi et Alice Rahimi, accompagnés par Hakim Hamadouche (oud) & Didier Malherbe (doudouk, flûtes)

 

« L’exil ne s’écrit pas. Il se vit.

Alors j’ai pris le calame, ce fin roseau taillé en pointe dont je me servais enfant, et je me suis mis à tracer des lettres calligraphiées, implorant les mots de ma langue maternelle.

Pour les sublimer, les vénérer.

Pour qu’ils reviennent en moi.

Pour qu’ils décrivent mon exil. »

 

Ainsi a pris forme cette ballade intime, métissage de mots, de signes, puis de corps.

Celui qui se dit « né en Inde, incarné en Afghanistan et réincarné en France » invente une langue puissante, singulière et libre. Une méditation sur ce qui reste de nos vies quand on perd sa terre d’enfance.

Atiq Rahimi est né en 1962 à Kaboul, il vit et travaille aujourd’hui à Paris. En 2008, il reçoit le prix Goncourt pour son roman Syngue Sabour.

 

À lire – Atiq Rahimi, La Ballade du calame. Portrait intime, éd. de L’Iconoclaste, 2015.

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Atiq Rahimi – « Callimorphies », exposition du 25/09 au 25/10

 

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La Maison de la Poésie accueille « Callimorphies », une exposition de photographies et de callimorphies de l’auteur, du 25 septembre au 25 octobre dans le cadre du Hors-les-murs de la Yia Art Fair, en partenariat avec la Galerie Cinema Anne-Dominique Toussaint.

 

Les liens d’Atiq Rahimi à la calligraphie remontent à l’enfance, lorsqu’il était élève à Kaboul et que le jeune homme devait de recopier les lettres divines. Déjà à l’époque Atiq Rahimi représentait ses lettres en mouvement, loin du caractère sacré imposé par la calligraphie. Des années plus tard ces lettres et ces traits se sont imposés à l’écrivain alors confronté à la difficulté de trouver les mots pour décrire son exil. Se situant entre l’écriture et l’image, ses Callimorphies, dessins au fusain et au calame combinant la technique calligraphique perse et la gestuelle propre à la calligraphie japonaise, représentent une troisième étape dans le travail de l’artiste, une expression libre au croisement des arts. 

 

En entrée libre

 

En savoir plus : La Yia Art Fair #5, salon international d’art contemporain, se déroule du 22 au 25 octobre 2015 – yia-artfair.com